Mon Téléthon 97 (3)

Enfin, tout se termina dans l’amitié avec le point culminant de ce 11^ème Téléthon : un concert riche en émotions, introduit par les frères Pradelles. Les chansons d’espoir que chantèrent alors les Pradelles et les chorales retentirent à mes oreilles comme un aboutissement de tout ce que j’avais espéré durant ces années, comme une promesse enfin réalisée. Je vécus là un de ces instants qui comptent dans une vie : je compris alors que notre cause avait fédéré toute une population, que le Téléthon était un peu entré dans la vie de chacun. Certains jeunes, atteints   de maladie, vivaient à   l’occasion du Téléthon leur rêve. Mon rêve, ce soir-là, fut tout simplement d’être là, au milieu de tous ces visages connus, chers à mon cœur, unis l’espace d’une soirée par un même espoir. Les solidarités exprimées partout durant ces deux jours représentaient l’humanité dans toute sa force, dans tout ce qu’elle a de meilleur : Aimer, donner ... tout ce qui forge le sens d’une vie, tout ce qui conduit l’existence. Le visage humain du Téléthon, c’était tous ces enfants, les « petits soldats du Téléthon » au visage rayonnant qui parlaient au cœur de chacun. Le parrain « coup de cœur » de cette onzième édition, Robert Hossein, avait exprimé cette importance du don de soi par cette phrase. « Chacun d’entre nous, même une fois, une seule, doit prendre une main tendue car celle-ci est essentielle. Si ce n’est pas vous qui prenez cette main, alors qui ? Si ce n’est pas maintenant, alors quand ? ». Toutes les personnes présentes ce soir-là avaient pris ces mains qui se tendaient vers elles.

Steph